Pussycat Dolls : un « réseau de prostitution » plus qu'un groupe de filles ?
Publié : 17 octobre 2017 à 11h30 par Aurélie AMCN
Un ancien membre des Pussycat Dolls balance ! D'après elle, le groupe était bien plus un réseaux de prostitution...
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L’affaire Harvey Weinstein a fait se délier de nombreuses langues à Hollywood. Le producteur américain est accusé d’agressions sexuelles et de harcèlements par plusieurs actrices et autres de ses collaboratrices : Gwyneth Paltrow, Cara Delevingne, Emma de Caunes, Eva Green, Rose McGowan, Rosanna Arquette, Asia Argento et tant d’autres. Des agissements abusifs qui ont fait réagir toute l’industrie du cinéma, mais qui éveillent aussi de douloureux souvenirs pour d’autres femmes du show-business américain, elles aussi victimes d’abus sexuels. C’est le cas de Kaya Jones, une ancienne chanteuse du groupe Pussycat Dolls fondé par la chorégraphe Robin Antin et mené par la chanteuse Nicole Scherzinger. Dans une série de messages publiés sur Twitter (voir médias ci-après), elle raconte l’enfer qu’elle a vécu pendant plusieurs années.
« Ma vérité. Je n’étais pas dans un groupe de filles. J’étais dans un réseau de prostitution. Oh et il nous arrivait de chanter et d’être célèbres pendant que ceux à qui nous appartenions se faisaient de l’argent sur notre dos », commence-t-elle d’abord. Elle enchaîne ensuite : « À quel point cela était-il grave ? C’était assez grave pour renoncer à mes rêves, aux membres du groupe et à un contrat de 13 millions de dollars. Nous savions que nous allions finir numéro 1. Je veux que notre patronne démoniaque explique pourquoi une fille d’un de ses groupes s’est suicidée, qu’elle explique au public comment elle nous a brisées (…). Pourquoi n’avons-nous rien dit ? Car nous étions des victimes. J’ai personnellement été menacée. Si je balançais, je finirais morte ou ma carrière serait finie ».
Elle appelle ensuite toutes les victimes de Robin Antin et de sa maison de disques à s’exprimer dans les médias pour dénoncer ce qu’il se passait réellement dans les coulisses de leurs concerts. « Te tuer ou tuer ton âme, quelle est la différence ? Tu le faisais à cause d’eux. Un adolescent va en prison pour moins que ça. Et Hollywood alors ? À toutes les Pussycat Dolls qui sont restées, aux artistes avec qui j’ai travaillé et à tous ceux qui connaissaient la vérité, parlez ! Quand la vérité éclatera, soyez du bon côté de l’histoire », conclut Kaya Jones.
Après de telles révélations, Robin Antin a rapidement pris la parole. Dans un entretien accordé à nos confrères américains de The Blast, la chorégraphe affirme qu’il s’agit de « mensonges écœurants et ridicules ». Elle accuse également Kaya Jones de vouloir « 15 minutes de gloire ». Aussi, d’après le magazine, on apprend également que l’avocat du groupe Pussycat Dolls s’est saisi de l’affaire en demandant à l’ancienne chanteuse « occasionnelle » des Pussycat Dolls de se taire pour éviter toutes poursuites judiciaires pour diffamation.
My truth.I wasn’t in a girl group. I was in a prostitution ring.Oh & we happened to sing & be famous. While everyone who owned us made the $
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
"Ma vérité. Je n’étais pas dans un groupe de filles. J’étais dans un réseau de prostitution. Oh et il nous arrivait de chanter et d’être célèbres pendant que ceux à qui nous appartenions se faisaient de l’argent sur notre dos"
How bad was it?people ask-bad enough that I walked away from my dreams,bandmates&a 13 million dollar record deal.We knew we were going to#1
— KAYA (@KayaJones) 13 octobre 2017
"A quel point cela était-il grave ? C’était assez grave pour renoncer à mes rêves, aux membres du groupe et à un contrat de 13 millions de dollars. Nous savions que nous allions finir numéro 1"
(...)
To the dolls that stayed&artists I’ve worked with who knew&know the truth speak up! When the truth is shown be on the right side of history
— KAYA (@KayaJones) 15 octobre 2017
"A toutes les Pussycat Dolls qui sont restées, aux artistes avec qui j’ai travaillé et à tous ceux qui connaissaient la vérité, parlez ! Quand la vérité éclate, soyez du bon côté de l’histoire "
Robin & the record label made all the money. We as Pussycat Dolls were paid $500 a week. While we were being abused & used. Fact!
— KAYA (@KayaJones) 15 octobre 2017
"Robin et le label se gardaient tout l'argent. Nous ne gagnions que 500 dollars par semaine alors que nous étions abusées. C'est un fait !"
I finally feel the weight I’ve held in my heart lifted & mending. It’s been hard to hold lies in for people who broke me. No more
— KAYA (@KayaJones) 15 octobre 2017
"Je me sens enfin libérée. c'est difficile de garder tous ses secrets pour protéger des gens qui m'ont brisée. Plus jamais ça"
I hope more women & men come out & share their abuse & pain. We must shine a light on this issue in the entertainment business
— KAYA (@KayaJones) 15 octobre 2017
"J'espère que plus de femmes et d'hommes s'exprimeront pour partager leur peine et leur douleur. Nous devons révéler ce problème de l'industrie du divertissement"
Abuse is abuse. Doesn’t matter if it’s mental,physical or emotional �x music �x}� industry needs a cleansing
— KAYA (@KayaJones) 15 octobre 2017
"L'abus est de l'abus. Que cela soit mental, physique ou émotionel. L'industrie musicale a besoin d'être purifiée!"