Lors d’une exposition, un enfant casse une œuvre d’art à 132 000$ (vidéo)

17 juin 2018 à 14h45 par Stéphane Hubert

Il faut toujours avoir un -il sur ses enfants. Surtout quand ces derniers sont un peu trop près d'-uvres d'art hors de prix.

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Crédit : Pixabay

Il est important d’insuffler aux enfants, dès leur plus jeune âge, l’importance de l’art et de la création dans la vie quotidienne. En ce jour de Fête des pères, de nombreux enfants vont à ce propos se lancer dans l’art millénaire du collier de nouilles. Néanmoins, il est aussi primordial de leur expliquer qu’il ne faut pas toucher les créations des autres. Avant qu’il ne soit trop tard.

Comme un (él-)enfant dans un magasin de porcelaine

En effet, il est un peu tard pour les parents d’un enfant bien maladroit d’Overland Park, aux Etats-Unis. Alors qu’une exposition d’art avait lieu dans le hall du centre communautaire Tomahawk Ridge, les parents ont laissé leur petit garçon de 5 ans s’approcher un peu trop près d’une œuvre de l’artiste local Bill Lyons. Comme on peut le voir sur les images de la vidéosurveillance, le curieux bambin se dirige vers une sculpture en verre, la touche, et la fait tomber. Intitulée L’Aphrodite di Kansas City, elle ne résiste pas à la chute et explose sur le sol.

 

A la suite de l’incident, les parents donnent leurs coordonnées aux responsables du centre, pensant avoir à faire à une œuvre de moindre valeur, comme l’a confié Sarah Goodman, la maman de l’enfant, à WGN, la télévision locale.

On s'est dit que ça valait 800 dollars ou quelque chose comme ça, mais non, ça en vaut 132.000 !

C’est effectivement la mauvaise surprise qui attendait les parents du petit garçon maladroit : l’œuvre vaut 132 000 $. Ils ont même reçu, à ce sujet, une lettre de la compagnie d’assurance de la ville qui les accuse de négligences, ce que la mère réfute.

Mes enfants sont bien surveillés, mais il arrive à tout le monde d'être distrait.

La mère va même plus loin en rejetant la faute sur le centre qui, selon elle, n’avait pas assez protégé la sculpture. De son côté, l’auteur du buste, qui lui a nécessité deux ans de travail, souhaite simplement être remboursé pour le temps qu’il a passé dessus et ce qu’il estime sa valeur. La famille incriminée, quant à elle, juge ne pas avoir les moyens de payer une telle somme et attend de voir si la ville entamera une procédure judiciaire à leur encontre.