The Weeknd, Post Malone, Snoop Dog : 37 célébrités accusées d'avoir été "secrètement payées" pour gonfler le prix des NFT

16 décembre 2022 à 15h50 par A. L.

37 célébrités accusées d'avoir été "secrètement payées" pour gonfler le prix des NFT
37 célébrités accusées d'avoir été "secrètement payées" pour gonfler le prix des NFT
Crédit : 37 célébrités accusées d'avoir été "secrètement payées" pour gonfler le prix des NFT

Si les avatars NFT du Bored Ape Yacht Club ont rencontré un succès fou, ils sont aujourd'hui au cœur d'un véritable scandale. Plusieurs stars sont accusées d'avoir comploté pour faire gonfler leur valeur.

Il y a encore quelques mois, les NFT du Bored Ape Yacht Club s’échangaient à prix d’or. Ce temps semble désormais révolu. Les célèbres avatars de singe ont perdu près de 80% de leur valeur : à titre d'exemple, Justin Bieber avait acquis un NFT Bored Ape Yacht Club pour 1,3 million de dollars en janvier 2022, il n'en vaut plus que 71 500 dollars à l'heure actuelle.

Mais ce n'est pas tout, leur entreprise est aujourd'hui en pleine tourmente. Le 8 décembre dernier, le cabinet d’avocats Scott+Scott a déposé un recours collectif contre une trentaine de personnes, dont plusieurs célébrités à l'instar de Snoop Dog, Post Malone, The Weeknd, Justin Bieber, Madonna, ou encore DJ Khaled. La plainte vise également la direction de Yuga Labs et la startup de paiement crypto MoonPay.

 

Un complot pour promouvoir les Bored Ape Yacht Club

 

Les co-défendeurs sont accusés d'avoir fait monter artificiellement la popularité des NFT, en promouvant les Bored Ape Yacht Club, sans divulguer les contreparties financières reçues de Yuga Labs. Une manigance qui s'est avérée fructueuse puisque les bénéfices liés aux achats et aux reventes de ces NFT se chiffreraient à plusieurs milliards de dollars. 

La plainte, déposée auprès de la Cour fédérale du district central de Californie, comporte plus de 100 pages et liste 10 chefs d’accusation, dont la violation des lois californiennes sur la protection des consommateurs, ainsi que certaines lois fédérales sur les valeurs mobilières. Si l'entreprise Yuga Labs a considéré ces accusations comme étant "opportunistes et parasites", les artistes accusés et leur avocats ont préféré garder le silence.