Nouvelle-Zélande : le gouvernement s'engage à aider les jeunes à surmonter les ruptures douloureuses

24 mars 2023 à 20h09 par A. L.

Nouvelle-Zélande : le gouvernement s'engage à aider les jeunes à surmonter les ruptures douloureuses
Photo d'illustration
Crédit : Pixabay

Le gouvernement néo-zélandais vient de lancer une campagne destinée aux jeunes du pays afin de les accompagner et de les aider à remonter la pente après une rupture amoureuse difficile.

"Les ruptures, ça craint… mais vous pouvez les faire passer pour de bon. Assumez vos sentiments", peut-on entendre dans la vidéo de la dernière campagne gouvernementale de la Nouvelle-Zélande, intitulée Love Better ("Mieux aimer" en français, ndlr). Avec cette initiative, le gouvernement néo-zélandais espère ainsi aider les jeunes du pays à réparer leur cœur brisé et à surmonter les fins de relations douloureuses

 

Une première mondiale

 

"Nous savons que les ruptures font mal. Nous voulons soutenir nos jeunes (…) et leur faire savoir qu’il existe un moyen de s’en sortir sans se faire du mal ou faire du mal aux autres", a expliqué la ministre déléguée au développement social, Priyanca Radhakrishnan, précisant que le gouvernement consacrait 6,4 millions de dollars néo-zélandais (3,7 millions d’euros) à la campagne, sur trois ans.

C'est d'ailleurs la toute première fois dans le monde qu'un pays décide  d'allouer du budget à "une campagne de prévention primaire" permettant aux jeunes de partager "des histoires vraies afin d’aider leurs pairs susceptibles de vivre des expériences similaires" par le biais de podcasts diffusés sur des plateformes telles qu'Instagram. Cette campagne proposera également des lignes d’écoute et d’échanges pour adolescents et jeunes adultes et espère, à terme, lutter contre les violences conjugales.

Comme le rappelle l'UNICEF, parmi les pays les plus développés, la Nouvelle-Zélande affiche l'un des taux de suicide les plus élevés chez les jeunes. D'autre part, six Néo-Zélandais sur 10 âgés de 16 à 24 ans ont vécu une rupture, et une grande majorité d’entre eux ont ensuite "subi ou perpétré des effets néfastes", d'après les données du cabinet Kantar.