Gims règle ses comptes avec Dawala, son ancien producteur lui répond (vidéo)

29 mars 2023 à 12h23 par A. L.

Gims règle ses comptes avec Dawala, son ancien producteur lui répond !

Crédit : Capture d'écran YouTube

Il y a quelques jours, Gims accusait publiquement Dawala d'avoir saboté la Sexion d'Assaut. Son ancien producteur vient de réagir à ces accusations en s'expliquant sur sa gestion du groupe.

Ce n'est pas un secret, les relations entre Gims et son ancien producteur et patron du label Wati B, Dawala, ne sont plus au beau fixe depuis longtemps. Il y a quelques jours, le rappeur était invité par le Chairman pour s'exprimer sur Oui Hustle sur l'ensemble de sa carrière. Mais pas que... L'interprète de Bella en a également profité pour faire de grosses révélations à propos de ses rapports avec Dawala, l'accusant de l'avoir sous-payé alors que le groupe de la Sexion d'Assaut explosait partout dans le pays.

 

"Dawala a jeté un poison (...) j'ai dû partir"


 

"Les poches n’étaient pas remplies. Je chantais 'Désolé' j’étais en club, je prenais 200 euros… Je faisais Paris-Quimper en Viano, pour aller me chercher mes 250 euros. Et je le faisais parce que je n’avais pas le choix… Les gens me voyaient à la télé, ils pensaient que j’étais déjà millionnaire. J’ai fait le Zénith de Paris, j’ai pris 900 euros", a ainsi lâché Gims. L'artiste de 36 ans a aussi révélé que c'était à cause de tous ces conflits que les tensions étaient apparues et que c'est Dawala qui aurait monté la tête aux autres membres de la Sexion afin de pousser Gims à quitter le groupe. "Dawala a jeté un poison donc j'étais vu comme le mouton noir, donc j'ai dû partir, me forger et monter mon équipe. Je n'ai pas eu le choix, en fait", a confié le chanteur.

Dawala répond aux accusations


 

Il n'aura pas fallu attendre très longtemps avant que Dawala réagisse aux révélations de Gims. Interviewé par le site Booska-P, l'ancien producteur de la star a en effet raconté sa version de l'histoire. "Quand on a commencé à travailler ensemble, il n'y avait pas de conflits. Il y avait des artistes plus forts que d'autres mais l'essentiel, c'était l'union [...] J'ai travaillé avec eux parce qu'ils me ressemblaient, c'étaient des petits frères", a-t-il débuté face à la caméra. 

 

Le patron du label Wati B a ensuite expliqué que les tensions avaient ensuite débuté en raison d'une divergence de vision."Je ne peux pas bloquer la Sexion d'Assaut. Pourquoi ? Parce que c'est la Sexion d'Assaut, c'est mon image. Ça veut dire que quand ce projet-là sort ça me donne encore plus de hauteur et plus de valeur. Mais quand il y a de la réussite, il y a des conflits mais il ne faut pas écouter tout ce que l'on dit. Au final, on est entré en studio, les morceaux sont là, on peut les sortir. Après, les artistes trouvent qu'ils ne sont pas à la hauteur mais ils existent. Demain s'ils arrivent à trouver une solution entre eux, je serai le premier à être content", a-t-il confié.

 

Puis, Dawala a abordé les déclarations l'accusant de bloquer ses artistes, tout en citant Black M comme exemple. "C'est le seul artiste qui est resté avec moi où j'ai fait tous les investissements qu'il fallait. Aujourd'hui, il est chez TF1, ça ne marche pas trop bien, c'est normal qu'il parle, c'est comme ça. Est-ce qu'un artiste ou un producteur sort un projet juste pour le sortir ? Ça n'existe pas. Il faut respecter l'argent. Deuzio, il fait respecter son public [...] ça se fait quand tu es un gros artiste, quand tu vends énormément, quand tu es sûr de toi. Mais aujourd'hui, dire je sors un projet pour me libérer non parce qu'après avoir sorti ce projet, j'étais en contact avec Black M, il voulait revenir. Donc à un moment donné, il ne faut pas trop écouter tout ce que les artistes disent. Après, c'est bien de partir, il faut partir pour faire mieux, mais il faut le faire propre...", a expliqué le producteur.
Enfin, comme tout le monde l'attendait, Dawala s'est expliqué sur les accusations de Gims. "On est en 2012. Il y a un contrat qui est signé, on doit sortir 'Le retour des rois'. Gims part en solo donc on est d'accord de bloquer le projet. Chacun fait ses solos donc c'est un peu compliqué de les réunir. A un moment conné, il faut refaire la Sexion d'Assaut. Les années passent, les contrats qu'on a faits en 2012, ce n'est plus la même chose. Il y en a qui veulent partir. Donc pour partir, ils trouvent un système en disant 'libère-nous' parce qu'il y a d'autres maisons de disques qui proposent mieux", a-t-il indiqué, avant de continuer : "Certains veulent récupérer ce projet-là sans que je sois dedans alors que j'ai déjà donné des avances. Donc il y a eu un bras de fer et le public n'a malheureusement pas compris le jeu des artistes, certains ont fait exprès de pousser mais c'est normal, ça fait partie du jeu. C'était 'libère la Sexion d'Assaut' alors qu'en vérité c'était augmente la Sexion d'Assaut ou renégocions les contrats mais c'était compliqué parce qu'il y avait une différence entre ceux qui vendaient et ceux qui ne vendaient pas. Donc on a trouvé un deal où chacun a pris des avances pour sortir ce projet-là. Aujourd'hui on attend le projet... Mais le projet est là. [...] et mon intérêt à moi c'est de le sortir parce que je gagne si on le sort", a conclu le producteur.

 

Reste à savoir si les autres membres de la Sexion d'Assaut vont s'exprimer à leur tour sur cette histoire. Affaire à suivre...