Victime indirecte du confinement, un enfant de 6 ans meurt frappé par son père.

30 mars 2020 à 15h49 par CC

Le confinement est source de drames familiaux. La première victime est un garçon de 6 ans. Il a succombé sous les coups de son père.

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Crédit : CC/1981

C'est la 1ère victime connue du confinement. Daoudja a succombé sous les coups de son père. Il avait 6 ans.

L'enfant martyr était enfermé avec son bourreau. Le petit garçon, violemment frappé par son père vendredi à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), est mort.  Transporté à l'hôpital pour enfants Necker à Paris, il n'a jamais repris connaissance.  La mère, qui était absente au moment des faits, avait été appelée en catastrophe par l'un de ses aînés alors que son fils venait de convulser sous les coups du père.

Entendu en garde à vue vendredi, l'homme de 45 ans a été mis en examen pour "violences ayant entraîné une infirmité permanente sur mineur de quinze ans par ascendant" et placé en détention provisoire.

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a affirmé jeudi que les violences conjugales avaient augmenté de 36% dans la zone de la préfecture de police de Paris, dont fait partie la Seine-Saint-Denis.

La secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a, de son côté, annoncé samedi l'installation de "points d'accompagnement éphémères" dans des centres commerciaux pour accueillir les victimes de violences conjugales, dont les déplacements sont limités et la prise en charge rendue compliquée par le confinement. "La situation peut dégénérer à tout moment quand on vit avec une personne violente", a-t-elle rappelé.

Mais quid des enfants ?