Kalash porte plainte pour violences policières

20 mars 2019 à 13h35 par Bertrand Loppin

Interpellé dans la nuit de samedi à dimanche dernier, Kalash est poursuivi pour avoir dégradé plusieurs véhicules alors qu'il circulait sur les Champs Elysées. Le rappeur martiniquais contre attaque et porte plainte pour violences policières en attendant son procès qui se déroulera le 19 septembre prochain.

BLACKBOX
Crédit : Universal Music Group

Rebondissement dans l’affaire Kalash. Le rappeur a décidé de lancer une contre offensive judiciaire après son interpellation samedi dernier. En effet, dans la nuit se samedi à dimanche dernier, Kalash était intercepté par une patrouille de police alors qu’il circulait sur les Champs Elysées. Les policiers l’ont arrêté après avoir constaté qu’il avait percuté plusieurs véhicules. Son arrestation a été filmée. La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Au terme de sa garde à vue, Kalash a été placé en détention provisoire. 

Kalash a comparu hier devant le tribunal correctionnel de Paris. Son  avocat a demandé le renvoi du procès à une date ultérieure. Il se tiendra finalement le 19 septembre prochain. En attendant, Kalash  été remis en liberté. Il a toutefois été placé sous contrôle judiciaire. Plusieurs charges pèsent contre lui. Il est poursuivi pour accident et délits de fuite, blessures involontaires, outrage et rébellion.

Via une communiqué publié sur la messagerie Twitter de Kalash, son avocat Maître Eddy Arneton reconnait les accidents et les dommages matériels causés, mais il conteste le délit de fuite. D’autre part, il dénonce les violences policières dont son client a été victime. Il affirme que les fonctionnaires de police « ont fait un usage disproportionné de la force ». Il déclare également que Kalsah aurait eu deux dents et le nez fracturé au cours de son interpellation. Un des amis de Kalash aurait également eu une blessure à l’œil. Enfin, des injures auraient été prononcées à l’encontre de son manger. Maître Eddy Arneton annonce que Kalsh va porter plainte pour violences par personnes dépositaires de l’autorité publique.