Agression de Bassem Braïki : Sadek libéré de prison sous contrôle judiciaire

26 mars 2020 à 16h40 par A.L.

Le 12 février dernier, le rappeur Sadek était interpellé à Bagnolet en Seine-Saint-Denis après l'agression du blogueur Bassem Braïki, puis placé en garde à vue et mis en détention provisoire. Il a aujourd'hui été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

BLACKBOX
Le rappeur Sadek a été libéré de prison.
Crédit : Capture d'écran YouTube - Clip "C'est plus pareil"

Souvenez-vous. En février dernier, le rappeur Sadek renvendiquait le passage à tabac du blogueur Bassem Braïki dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 février en banlieue lyonnaise. Interpellé dès le lendemain des faits à Bagnolet en Seine-Saint-Denis, Sadek était alors placé en garde à vue, puis en détention provisoire avec l’un de ses complices, Oumar DPour rappel : après que Bassem et ses fans aient tout fait pour faire annuler le concert de Sadek prévu à Saint-Priest dans la région lyonnaise en menaçant de créer des émeutes devant le lieu du showcase, le rappeur et plusieurs proches étaient donc allés au pied du bâtiment où réside l'influenceur pour l'agresser à coup de poings et pieds, mais aussi d’une matraque télescopique provoquant de très nombreux saignements sur le visage du blogueur. Sadek avait ensuite publié les séquences sur les réseaux sociaux, notamment une photo dévoilant ses mains en sang, ainsi qu’une autre vidéo narguant Bassem peu de temps après l’agression.

Libéré sous contrôle judiciaire

Nouveau rebondissement dans cette affaire. Ce jeudi 26 mars, le rappeur Sadek a été libéré jeudi de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, dans l'Isère, et placé sous contrôle judiciaire, a expliqué son avocat à l'AFP. Selon Me Arié Alimi, la fin de sa détention provisoire est sans lien avec le contexte épidémique lié à la pandémie de Covid-19. En effet, Sadek avait fait appel de son placement de détention provisoire dès son incarcération mi-février. Si la chambre d'instruction de la Cour d'appel de Lyon avait alors demandé une étude sur la faisabilité d'un bracelet électronique, elle a fini par le libérer sans bracelet mais en le plaçant sous contrôle judiciaire, considérant qu'il avait "pris conscience de la nature des faits reprochés", comme l'a rapporté son avocat.

L'interprète de Madre Mia devra donc se rendre au commissariat deux fois par mois, a interdiction de se rendre dans le Rhône où réside Bassem Braïki, ainsi qu'entrer en contact avec lui. Depuis cette triste histoire, Sadek reçoit de nombreuses menaces de mort, a affirmé son avocat. De son côté, l'artiste a déjà fait une annonce sur ses réseaux sociaux en annonçant à ses fans qu'il était dehors, et les appelant à rester chez eux et à prendre soin d'eux.